Chapelle du Cimetière d'Amanzé

Adresse Le Bourg, 71800 Amanzé, France
Teritoire Le Charolais Brionnais
Coordonnées géographique 4.24079, 46.3311
Paroisse de rattachement Paroisse Sainte-Marie-Sous-Dun
Protection Monuments historiques En Partie
VueGeneraleChapelle

Présentation

L’ancienne église est située sur la commune d’Amanzé, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune d’Amanzé fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de La Clayette-Chauffailles en Brionnais. L’église autrefois paroissiale, et dont il ne reste qu’une chapelle, se trouve dans le cimetière de la commune. Elle a été détruite vers 1873 et remplacée par une église moderne.

Du point de vue étymologique, Amanzé (alis-man-ti-acum) pourrait signifier « terrain de couleur claire ». Ce village est construit en effet dans une zone calcaire, exceptionnelle en cette région plutôt granitique (2).

Saint Pierre est l’un des deux premiers apôtres appelés par Jésus. Malgré son rôle considérable dans la fondation de l’Eglise, sa vie est mal connue. Il était pêcheur sur le lac de Génésareth avec son frère André. D’abord appelé Simon, l’aîné reçoit du seigneur le nom de Pierre, signe de son rôle dans la construction de l’église à venir. Jusqu’à l’Ascension, sa vie se confond avec celle de Jésus. Après la Pentecôte, l’apostolat de Pierre se déroule en Palestine et en Asie Mineure, où il fait de nombreux miracles et conversions. Chef de la première communauté chrétienne de Jérusalem, il est mis en prison par Hérode, puis délivré par un ange. Vers 44, Pierre part pour Rome, où il reste jusqu’à la fin de sa vie, organisant l’Eglise romaine, dont il aurait été le premier évêque.
Sa mort est située tantôt en 64, tantôt en 67, le même jour que celle de Paul, lors des grandes persécutions de Néron. Pierre aurait été crucifié. Pierre est l’un des saints les plus importants et les plus populaires du christianisme. À la fois « prince des Apôtres », lieutenant du Christ, portier du Paradis au Ciel, il fait l’objet depuis longtemps d’un culte considérable et universel. Après celui de Jean, son nom de baptême est le plus répandu.
 Le calendrier romain général, jusqu'à sa révision par le pape Jean XXIII en 1960, indiquait le 1er août comme fête de Saint-Pierre-aux-Liens. Dans l'Église orthodoxe le 16 janvier est la fête des « Chaînes de saint Pierre ». Cette fête rappelle l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres au chapitre 12 : alors que Pierre est dans une prison de Jérusalem, un ange vient le délivrer et faire tomber ses liens. Il peut alors, croyant avoir rêvé, revenir chez ses amis, à leur grande surprise (3)(1).

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Historique

Au Xe siècle, Amanzé était le chef-lieu d'un ager - ou finis - du pagus d'Autun dont relevaient les villae de Sermaize (4) et Tollecy (5). Le fait est attesté par une charte datée de 961 relatant la donation de manses à l'abbaye de Cluny : mansos indominicatus in pago Ostudunense, in finem Amanziacense, in villa Sarmacia [...] [et] in villa Tolociago (6). Au Xe siècle, un prénommé Hugues donne à l'abbaye de Cluny des terres sises in Amanciaco villa (7).
La paroisse d’Amanzé apparaît pour la première fois dans un pouillé rédigé à la fin du Xe siècle, et elle appartient à l'archiprêtré de Briant.

Au cours des XIe et XIIe siècles, les cartulaires de Marcigny et Cluny révèlent des donations faites par des particuliers sur la terre d'Amanzé (8).

Les vestiges du château des seigneurs d’Amanzé sont encore visibles près du cimetière. Dans la base de données Architecture et Patrimoine du ministère de la Culture, l'édifice est daté du XVe siècle, mais Anne-Marie Oursel propose de le dater des XVIe-XVIIe siècles, et elle précise qu'il ne reste que des communs en mauvais état (9).

Description architecturale

L'église actuelle date des années 1870. Au moment de la destruction de cette dernière, vers 1873, on ne conserva qu'une chapelle qui était un ajout tardif à l'église. Cette chapelle est toujours visible dans le cimetière, et indique l'emplacement précis de l'église primitive qui se trouvait près du château des seigneurs d’Amanzé.


Trois documents anciens viennent confirmer cet emplacement : le cadastre de 1826 et deux plans dressés dans les années 1870 lors de la décision de construire la nouvelle église (10) (fig. 1 et 2). La lecture du registre des délibérations du Conseil municipal de l'année 1870 explique pourquoi la nouvelle église fut construite à distance de l'ancienne : « Le Conseil municipal a reconnu que cet édifice ne pouvait être construit à l'emplacement de l'église actuelle par les motifs que cette église se trouve située à une distance assez considérable du presbytère et dans un contrebas d'où elle ne peut être découverte d'aucun des hameaux de la commune. En outre qu'elle est placée sur le cimetière dont la superficie est déjà insuffisante aux besoins de la population » (11).

Grâce aux documents qui nous sont parvenus, il est possible de restituer l’église romane disparue. Les sources permettant de restituer l'église détruite au XIXe siècle sont :

  • le procès-verbal de la visite pastorale de 1729,
  • les documents relatifs aux travaux des années 1769-1770 (12),
  • le cadastre de 1826.

Le procès-verbal de 1729 est le seul document à décrire l'église avant la reconstruction du chœur en 1744 : l'église était orientée, sa nef ne possédait très certainement qu'un seul vaisseau, non voûté (13), et ouvrant sur un « chœur » voûté. Ce que les visiteurs du XVIIIe siècle appellent « chœur » pourrait correspondre soit à une travée de chœur soit à un transept réduit. Le chœur se terminait par un «  sanctuaire  » voûté, on peut émettre l'hypothèse qu'il prenait la forme d'une abside. Le visiteur de 1729 précise que l'église est « assez éclairée », c'est-à-dire percée d'un nombre suffisant de baies. Le clocher est « placé sur le chœur sur quatre piliers tout de pierre de taille ».

Les éléments conservés

Deux chapiteaux romans : Dans l'église moderne, les deux chapiteaux situés de part et d'autre de la baie axiale de l'abside datent de l'époque romane (14). Ils sont à décor végétaux. Pour Anelise Nicolier, ils sont à rapprocher de ceux de la nef d’Iguerande et Varenne-l’Arconce. 

La chapelle du cimetière : Lors de la démolition de l'ancienne église, la chapelle de la Sainte-Vierge fut conservée à la demande des habitants de la commune. Elle daterait du XVe ou XVIe siècle. Sur la face nord de la chapelle, on voit l'arcade au cintre légèrement brisé qui la mettait en communication avec le corps de l'église. La face ouest de la chapelle est percée d'une baie au nord de laquelle se trouve une porte bouchée.

Aujourd’hui, on entre dans la chapelle par la face sud. Le mur a été rehaussé, certainement lors des travaux menés après la destruction de l'église, puisque l'architecte conseillait de « relever le mur de face avec les murs latéraux de façon à maintenir la poussée des voûtes qui pourraient ne pas tarder à s’ouvrir ». De nouveaux travaux eurent lieu dans les années 1919-1920 pour reprendre la charpente et la couverture (15).

Le projet de la municipalité, en 1873, de démonter la « fenêtre ogivale » pour l'installer dans la nouvelle église n'a manifestement pas été réalisé ; en revanche, cette fenêtre a servi de modèle pour concevoir celles du nouveau sanctuaire. Il s'agit d'une baie à remplage comprenant deux lancettes trilobées surmontées de deux trèfles effilés et d'une mouchette placée dans la brisure de l'arc.

La face orientale de la chapelle est percée d'un oculus.L'intérieur de la chapelle est enduit. Les ogives de la voûte sont portées par des culots ornés de feuillages. La voûte est légèrement désaxée car les deux culots méridionaux ne sont pas alignés. La chapelle a récemment été entièrement restaurée à l’intérieur et à l’extérieur.

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  • DetailMaconnerie
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Inventaire, décor & Mobilier

Il n’y a plus de mobilier dans la chapelle. Avant la restauration complète de l’édifice, on trouvait un autel en bois, avec quelques vases et une statuette de Vierge à l’Enfant. Le mur sud présente une piscine sculptée qui est protégée au titre des Monuments historiques depuis le 13 mars 1950, et doit dater du premier quart du XVIe siècle.

En conclusion

Les sources attestent l'existence d'une église paroissiale à Amanzé dès la fin du Xe siècle, ce qui concorde avec le statut de chef-lieu d'ager que possédait ce territoire. Entre le Xe et le XIIe siècle, des terres d’Amanzé relèvent de l'abbaye de Cluny et de son prieuré de Marcigny, mais il ne semble pas que ce soit le cas de l'église. En effet, au XIIIe siècle, Jean de Villon détient des droits sur le cimetière et les dîmes des mains de l'évêque d’Autun, et le patronage de cet évêque est confirmé dans un pouillé du début du XIVe siècle.

Les chapiteaux romans en remploi dans l'église du XIXe siècle et le plan, qu'il est possible de restituer grâce à la visite pastorale de 1729 (nef unique charpentée, travée de chœur et sanctuaire voûtés), incitent à penser que l'église détruite à la fin du XIXe siècle était romane. De l'ancienne église paroissiale, il ne reste plus qu'une chapelle gothique conservée dans le cimetière. Les chapiteaux romans en remploi dans l'église actuelle présentent des points communs avec ceux des nefs d'lguerande et Varenne-1' Arconce.

Rénovations, état & classement

Avant 1729

Construction d'une sacristie au nord de la travée de chœur. Elle est mentionnée dans le procès-verbal de 1729 et visible sur le cadastre de 1826.

État en 1729 (16)

Le clocher, la voûte de l'abside et les murs de l'abside et du chœur menacent ruine. Il est recommandé de reconstruire la voûte du clocher et de démolir une partie de la tour pour la reconstruire dans un matériau plus léger : le bois. Ces remarques avaient déjà été faites il y a plus de quinze ans, lors d'une précédente visite pastorale, et un devis avait été établi, mais les décimateurs n'étant pas parvenus à déterminer qui devaient payer les travaux, ils ne furent jamais entrepris. L'ordonnance de l'évêque impose donc une nouvelle fois la réparation des parties orientales et du clocher dans un délai d'un an.

Travaux de 1744 (17)

Dans le devis qu'il dresse en 1770, Jean Lathuillière indique que le chœur fut reconstruit en 1744 : « En l'an 1744, lorsque le chœur de l'église fut rebâti on changea la structure du clocher dont la flèche était en pierre et fut remise en charpente c'est-à-dire dans son état actuel ». Il insiste sur le fait que les murs de la nef ne sont pas mariés avec ceux de la travée sous clocher : il s'agit de deux structures « entièrement indépendantes » (18). Jacques Gobbio rédige lui aussi un devis en 1770, il signale le même évènement mais le situe une dizaine d'années plus tôt : « Les murs du chœur et la voûte sont tous lézardés et crevassés et menacent d'une prochaine ruine. Cette ruine ne provient point de vétusté puisque les habitants m'ont certifié qu'il n'y a que 36 ans environ qu'il a été reconstruit, mais seulement que quoi qu'on creusa les fondations de 12 pieds, on ne fut pas en terrain ferme et que l'on fonda sur le terrain mouvant. Ce qui a encore pu contribuer à la ruine de ces murs et voûte c'est que cette même voûte a été faite en pierre et d'une forte épaisseur pour pouvoir porter une couverture en lave ». Dans les archives de l'abbaye de Saint-Rigaud, un procès­ verbal d'adjudication datant de 1744 évoque la nécessité de « rétablir la maîtresse arcade de l'église d'Amanzé, le sanctuaire, le chœur, le clocher le tout estimé en tout fournissant pour la portion des religieux 740 livres ». Les travaux ont été réalisés par René Meunier, maître charpentier à Charnay.

Les parties orientales édifiées en 1744 sont représentées sur le cadastre de 1826 mais le plan est très schématique. D'après Jean Lathuillière, « le clocher est supporté par quatre colonnes ou piliers liés de leurs [arcs] et piliers buttants » (18) et en 1757, le prêtre indique que « le clocher est une flèche d'environ 60 pieds » (env. 19,50 m).

Travaux de 1770 (19)

En 1769, les habitants se plaignent de ce que « l'église menace une ruine prochaine, les murs sont ouverts de toutes parts, il y pleut de tous côtés ». L'expert nommé pour la visite du bâtiment ajoute que le clocher « est fendu depuis l'haut jusqu'en bas. Les piliers qui le supportent à gauche sont lézardés et crevassés par l'intérieur et par l'extérieur font un ventre considérable et sont hors de leur aplomb et menacent d'une prochaine ruine, ceux à droite sont bons jusqu'à la naissance des arcades [...]. Les murs du chœur et la voûte sont tous lézardés et crevassés et menacent d'une prochaine ruine ».
L'architecte Jacques Gabbio établit un devis d'un montant jugé exorbitant par la population. On demande à Jean Lathuilière, maître couvreur et entrepreneur, de proposer un autre devis se limitant aux travaux réellement indispensables. Ce second projet est retenu.

Le devis de Jean Lathuilière prévoit de :

  • supprimer le porche situé devant la grande porte et de le remplacer par un petit auvent;
  • agrandir la nef de 9 pieds (env. 3 m);
  • refaire le portail en pierre de taille et la porte qui n'ont plus aucune décence;
  • percer un oculus au-dessus du portail;
  • relever le pavage intérieur;
  • monter deux contreforts du côté nord ;
  • retirer la lourde couverture en lave du chœur;
  • faire les enduits intérieurs et extérieurs.

L'exécution des travaux est confiée au maçon Jean Rondet.

État en 1873 (20)

Dans un courrier rédigé par le curé d’Amanzé, il est écrit : l'ancienne église est « toute lézardée et menaçant ruine ».

La destruction vers 1873-1875

Les plans de la nouvelle église paroissiale sont dressés en 1869 par Étienne Giroud, architecte départemental et, le 23 janvier 1873, l'entrepreneur Antoine Robin est déclaré adjudicataire des travaux (21). À la suite de malfaçons, le marché est rompu, les parties déjà construites sont démolies et un nouvel entrepreneur, Simon Joanin, est choisi le 13 octobre 1874.


D'après le cahier des charges dressé par la municipalité en 1872, la démolition de l'ancienne église était prévue dès le début des travaux de la nouvelle, c'est pourquoi nous situons la destruction entre 1873 et 1875. La destruction était confiée au même entrepreneur qui pouvait récupérer les matériaux de l'ancienne église pour édifier la nouvelle. Le cahier des charges imposait que « la pierre de taille et les vitraux de la fenêtre latérale gauche d'une chapelle » de l'ancienne église soient remployés dans la nouvelle et l'architecte confirme : « Une fenêtre du chœur et ses vitraux proviennent de la démolition de l'ancienne église ». La réception définitive des travaux de la nouvelle église eut lieu le 17 mai 1878.

Iconographie ancienne

  • PhotoAncienne
  • VueDuBourg

Visites

La chapelle est ouverte à la belle saison.

Patrimoine local

Le château d’Amanzé

Du château décrit par l'abbé Courtépée au XIXe s., il ne reste plus rien, hormis les deux ailes des bâtiments renfermant les communs du XVIIIe siècle et une plate-forme surélevée à l’emplacement du château. Deux tours circulaires et le puits sont encore indiqués sur le cadastre napoléonien, ce qui laisse supposer qu’il était de plan carré, cantonné de tours rondes et entouré de douves.  Consulter la description du château sur le site Les Châteaux-forts de Bourgogne (Université de Bourgogne) 

La ferme-auberge des Collines

Elle est installée dans les communs, est ouverte à la belle saison et fait également chambre d’hôtes. Consulter le site de la Ferme Auberge des Collines

Le manoir d’Amanzé

Le site se trouve à 200 m à l’ouest de l’église actuelle. Petit corps de logis rectangulaire, élevé sur trois niveaux plus un étage de combles. Des fenêtres à croisées et à meneau éclairent la façade et l’extrémité sud. La tourelle polygonale, élevée sur trois niveaux, est au milieu de la façade, et contient l’escalier. Elle est défendue par une archère cruciforme. Une galerie, disparue, l’accompagnait à sa gauche. Deux canonnières sont visibles sur la partie sud du bâtiment. Il reste une partie du fossé en eau qui entourait cette demeure. Elle était située juste à côté du château féodal des seigneur d’Amanzé. C’est aujourd’hui une propriété privée qui ne se visite pas. (https://gorria.fr/Cecab/cecab.html?)

  • CommunsDuChateau
  • LeManoir

Actualités de la Commune

La Mairie :

Le Bourg 71800 Amanzé

Tél : 03 85 70 65 23

Email : mairie.amanze@wanadoo.fr


Plans cadastraux

  • CadastreAncien
  • CadastreModerne

Toutes les images

Sources

  • Xe   La paroisse est mentionnée dans un pouillé du diocèse d’Autun rédigé à la fin du Xe siècle.Xe   La paroisse est mentionnée dans un pouillé du diocèse d’Autun rédigé à la fin du Xe siècle.Source : Pouillé 1Biblio : HAMANN 2000 a
  • 1265  Jean de Villon, membre de la famille d'Amanzé, fait hommage au duc de Bourgogne pour les biens qu'il possède dans cette parrochia, à l'exception du cimetière et des dîmes qu'il détient de l'évêque d' Autun.Source éditée : PERARD (éd.), 1664, p. 507
  • XIVe  Mention de l'église de Amanziacus. Patron : évêque d’Autun.Source : Pouillé antérieur à 1312
  • 1692  Visite pastorale de la paroisse Saint-Pierre d' Amanzé, sous l'épiscopat de Gabriel de Roquette. Patron : évêque d’Autun.Source : ADSL- G 941
  • 1729  Visite pastorale de la paroisse Saint-Pierre-aux-Liens d' Amanzé. Visite effectuée par François Ballard, chanoine de la cathédrale d'Autun, dans le cadre de la visite générale du diocèse effectuée par l'évêque Antoine-François de Blitersvich de Montcley.Source : ADSL- G 926Biblio : Fiche de pré-inventaire 1970 (ADSL - 5Fi 6) ; HAMANN 2000 a
  • 1744  Reconstruction du chœur. Les travaux auraient été financés par les moines de l'abbaye de Saint-Rigaud à Ligny.Source : ADSL- C 354 pièces 4 et 9 ; H 172, pièces 24-25.
  • 1757   Réponse donnée par le curé lors de l'enquête lancée pour établir la carte de Cassini.Source : DESSERTENNE, GEOFFRAY (éd.), 2010, p. 159
  • 1770 Travaux divers et allongement de la nef.Source : ADSL- C 354Biblio : CRAY 1966 b; DURIX P. 1983, p. 403-405
  • 1826   Représentation de l'église sur le cadastre.Source : ADSL- Cadastre napoléonien, 3P 4831- n° 498
  • 1873  Construction de la nouvelle église entraînant la destruction de l'ancienne. Les plans de la nouvelle église sont dressés par Étienne Giroud, architecte départemental, le 23/07/1869. Les travaux sont adjugés à Antoine Robin le 23/01/1873, il est remplacé par Simon Joanin à partir du 13/10/1874. La réception définitive des travaux date du 17/05/1878.Source : ADSL- 0 27Biblio : Fiche de pré-inventaire 1970; HAMANN 2000 a

Notes

1 : Le texte sur l’église d’Amanzé a été rédigée d’après la notice : Nicolier, Anelise, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane, thèse de doctorat, Lyon 2, Tome 3, Vol. 1, Corpus, p. 7-24, 2015.

2 :TAVERDET, Gérard, Noms de lieux de Bourgogne, éditions Bonneton, Paris, 1994, p. 136.

3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_(ap%C3%B4tre)

4 : Sermaize est un lieu-dit de la commune de Poisson. Au XIe s., l'abbaye de Cluny reçoit différentes terres situées à Sermaize, terres que l'abbaye a probablement ensuite transmises à son prieuré de Marcigny puisque c'est dans ce cartulaire que sont conservés les actes de donation (Marcigny 278 et 279).

5 : Tollecy est un hameau de Saint-Julien-de-Civry. On retrouve ce lieu dans un acte d'Hugues de Sivignon au prieuré de Marcigny (Marcigny 193).

6 : Cluny 1110. HAMANN 2000 a; BRUAND 2009, p. 334; BARTHÉLÉMY, BRUAND 2004, p. 123-124.

7 : Cluny 1145 datée de 963.

8 : Cluny 2767, Marcigny 196, 294. HAMANN 2000 a.

9 : ADSL - 5Fi 6.

10 : ADSL- O 27.

11 : ADSL - O 27 (13/01/1870).

12 : ADSL - C 354.

13 : Cf. visite de 1729 et ADSL - C 354, f° 4

14 :CRAY 1966 b, p. 3 ; NADEL 1989 ; MICHAUDON 1998 ; Fiche de pré-inventaire.

15 : ADSL-O27.

16 : ADSL - G 926.

17 :ADSL- C 354 pièces 4 et 9 ; H 172, pièces 24-25.

18 : ADSL- C 354, pièce 9.

19 : ADSL - C 354, pièces 2 à 4, 7 à 10.

20 : ADSL- O 27.

21 : Concernant la construction de la nouvelle église, voir ADSL – O 27.