Eglise Saint-Nazaire et Saint-Celse
Adresse | Le Bourg, 71110 Briant, France | |
Teritoire | Le Charolais Brionnais | |
Coordonnées géographique | 4.14939, 46.3006 | |
Paroisse de rattachement | Paroisse Saint-Hugues-en-Brionnais-Bords-de-Loire | |
Protection Monuments historiques | En Partie |
Présentation
L'église paroissiale est située dans la commune de Briant, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune de Briant fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de Semur-en-Brionnais. L’église a conservée ses parties orientales romanes (chœur, abside et clocher), mais la nef a été reconstruite au milieu du XIXe siècle.
Elle est placée sous le double vocable de Saint-Nazaire et Saint-Celse.L'église paroissiale est située dans la commune de Briant, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune de Briant fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de Semur-en-Brionnais. L’église a conservée ses parties orientales romanes (chœur, abside et clocher), mais la nef a été reconstruite au milieu du XIXe siècle.
Elle est placée sous le double vocable de Saint-Nazaire et Saint-Celse.Saint Celse († vers 56 ou en 64) est un jeune martyr chrétien du Ier siècle exécuté sous le règne de Néron. Il est fêté le 28 juillet par l'Église catholique avec Nazaire. Selon une tradition remontant à saint Ambroise de Milan, Celse était l’enfant d’un notable de Cemenelum, cité gallo-romaine de la province des Alpes maritimes, aujourd'hui Cimiez, quartier résidentiel de la ville de Nice. Quand Nazaire y passa pour évangéliser la région, sa mère, convertie au christianisme, lui confia pour qu'il devienne disciple de Jésus. Dès lors, Celse et Nazaire ne devaient plus se séparer. Après diverses pérégrinations en Italie, dans les Alpes, jusqu’à Genève et même Autun, ils rejoignirent Milan. Malheureusement à cette époque, elle était gouvernée par le préfet Anolin qui se montrait plutôt intraitable avec les chrétiens. Ayant appris que Nazaire et Celse ne cessaient de prêcher, il les fit emprisonner, les jugea rapidement et les tourmenta, condamnant l’un et l’autre à être décapités. (2)
Du point de vue étymologique, le nom de Briant semble dériver d’un nom commun gaulois « Briga » qui désigne la montagne. Le village de Briant pourrait avoir donné son nom au pays du Brionnais
Historique
Briant aurait été le chef-lieu de la tribu gauloise des Brigantes, « qui au sens propre désigne les habitants des hauteurs, et au sens figuré les nobles » (3). Archéologiquement, rien ne vient attester le statut particulier de Briant dans I' Antiquité. Certes, des découvertes anciennes ont livré des « monnaies et des tombeaux antiques » (4), mais pas la place forte gauloise dotée d'un oppidum dont tant d'auteurs ont parlé (5). Historiquement, l'importance de Briant au cours de la période carolingienne peut cependant laisser supposer qu'il s'agissait déjà d'un centre de pouvoir dans l'Antiquité.
Dans une charte de 976, Briant apparaît en chef-lieu d’ager : Unest donne des terres situées in pago Ostudunense, in agro Beronicense, in villa Varennas. L'ager de Briant fait partie du pagus d’Autun et comprend la villa de Varenne-1'Arconce (6).
André Déléage pense que Briant était à la tête d'une viguerie en raison de foires qui se seraient tenues là au Xe siècle (7). Une viguerie ou vicairie du latin vicaria est une juridiction administrative médiévale. Il s’agit du siège local d'une juridiction civile rendue au nom du comte. Enfin, Briant est mentionnée en tête de liste dans un pouillé de la fin du Xe siècle, ce qui signifie qu'il était chef-lieu d'archiprêtré. Il perdit ce statut au cours du XIe siècle au profit de Varenne-1' Arconce (8).
L’église de Briant est entrée dans l’orbite clunisienne en 1103, à la suite d’une donation d’Ilion de Semur au prieuré de Marcigny. Au XIème siècle, les droits seigneuriaux étaient partagés entre la maison de Semur et celle de la Barge. Avant la Révolution française, Jean de Tenay, marquis de Saint-Christophe, y exerçait la haute Justice. (9)
Description architecturale
La notice de l'abbé Courtépée, en 1774, est peut-être la plus ancienne étude de la paroisse (10). La première description des parties romanes de l'église est publiée par Raymond Oursel en 1956, lequel propose comme datation la première moitié du XIIe siècle. L'étude la plus complète est celle que publie Matthias Hamann en 2000. Il dresse un état des sources, décrit les parties romanes, et traite de la place de l'église dans le contexte architectural du Brionnais. Il trouve des points communs avec les églises de Vareilles, Semur-en-Brionnais et Saint-Bonnet-de-Cray ce qui l'incite à proposer pour Briant une datation autour de 1135, ce qui rejoint l'hypothèse de Raymond Oursel.
L'église de Briant est orientée. Sa nef a été édifiée dans les années 1850 ; elle possède trois vaisseaux de cinq travées, et elle est précédée d'une travée plus courte faisant office de porche. Les bas-côtés ouvrent, à l'est, sur des absidioles. Le transept, la travée de chœur, l'abside et le clocher sont romans.
Le voûtement de la nef et des bas-côtés est de style néo-gothique. Les nervures s’y entrecroisent sans clef, chacune des travées de la nef est délimitée par de grands arcs en cintre brisé qui retombent sur les piliers, par l’intermédiaire de pilastres cannelés, reliés entre eux par une corniche moulurée.
La nef qui a précédé l'actuelle est visible sur le cadastre de 1825 et sur un dessin de l’architecte André Berthier. Il s'agissait d'une nef unique dont la largeur excédait légèrement celle du transept. Les visiteurs de 1705 et 1729 indiquent qu'elle n'était pas voûtée.
Le transept est conservé dans son état roman. C'est un transept réduit, c'est-à-dire que ses bras sont peu développés : ils se présentent sous la forme d'arcades en cintre brisé à double rouleau, profondes d'environ 1,50 m. Le mur sud est percé d'une baie en plein-cintre moderne. La croisée du transept est délimitée à l'est et à l'ouest par deux arcades en cintre brisé et à double rouleau, dont le rouleau interne est porté par des colonnes engagées. L'arcade occidentale, ou arc triomphal, a été reconstruite au XIXe siècle lors de l'édification de la nouvelle nef (11). Les colonnes engagées, à chapiteaux simplement épannelés, de l'arcade orientale sont également le fruit d'une restauration contemporaine. La croisée est couverte par une coupole sur trompes. Les murs latéraux du transept sont épaulés chacun par deux contreforts qui contiennent les poussées de la voûte et celles exercées par le clocher.
La travée de chœur, peu large, est séparée de l'abside par une arcade en cintre brisé. L'abside est éclairée par trois baies qui ont connu des transformations. L'abside est couverte d'un cul-de-four dont la naissance est soulignée par un double cordon de perles comme à Avrilly, Châteauneuf, Mussy-sous-Dun et Saint-Bonnet-de Cray. Elle est épaulée par trois contreforts dont un situé sous la baie axiale.
Le clocher, de plan carré, s’élève sur la croisée du transept. La souche, très haute, est percée d'une petite baie en plein-cintre sur chaque face, mais la baie de la face sud est plus grande et fait office de porte. Au-dessus, l'étage des cloches comprend une baie géminée par face. Les ouvertures en plein-cintre et à double rouleau sont portées au centre par des colonnettes jumelées l'une derrière l'autre. Un seul des chapiteaux couronnant les colonnettes est orné, aux angles, de grandes feuilles lisses. Les autres chapiteaux sont nus et leur épannelage rappelle les chapiteaux du clocher de Baugy et du deuxième niveau de baies du clocher d’Anzy-le-Duc.
En conclusion
Au cours de la deuxième moitié du XIe siècle, le seigneur de Semur donne l'église de Briant au prieuré de Marcigny. L'église actuelle conserve un transept réduit, une travée de chœur, une abside et un clocher romans. En revanche, la nef à trois vaisseaux date du XIXe siècle et a remplacé une nef unique, probablement romane. Le plan à transept réduit se retrouve dans plusieurs églises du Brionnais, en revanche, son association avec une travée de chœur n'existe qu'à Briant, Vareilles et Saint-Julien-de-Jonzy.
Inventaire Décor & Mobilier
Parmi la statuaire en plâtre polychrome de style Saint Sulpice, on découvre saint Celse, l’un des deux patrons de l’église, habillé en romain et tenant la palme du martyre, et saint Christophe portant l’Enfant Jésus sur ses épaules, tenant un grand bâton qui a miraculeusement fleuri. Les autels latéraux, dans les absidioles, sont dédiés à la Vierge Marie et à saint Nazaire, l’un des deux saints patrons de la paroisse. Ce sont des statues en bois doré, du début du XIXe siècle. Les autres statues de style Saint-Sulpice figurent Jeanne d’Arc, le Curé d’Ars, le Sacré-Cœur, Notre-Dame de-Lourdes, une Piéta, sainte Thérèse de Lisieux, sainte Marguerite Marie, saint Jean, saint Jean-Baptiste et saint Michel terrassant le dragon. A l’entrée de l’église, sur la gauche, se trouve une belle statue en bois de l’apôtre saint Jean, avec des traces de polychromie. Elle est datée du XVe siècle et a été inscrite au titre objet, le 14 mars 2022. Un vitrail figure représente Catherine. Les vitraux du chœur, très colorés, sont modernes et ont été réalisés, au milieu des années 1960, d’après les dessins de l’ancien curé de la paroisse, l’abbé Terrel, qui a également réalisés ceux de la chapelle de l’ancienne école du Montsac.
Rénovations, état & classement
Travaux de 1677 (13)
Visite de l'église par Me Emond Minet et deux échevins sur l'ordre de l'intendant Bouchu et des commissaires du roi chargés des communautés en Bourgogne, et établissement d'un procès-verbal des réparations à faire à l'église. Les travaux majeurs consistent à réparer la couverture de la nef et établir un lambris. Il convient aussi de boucher par une trappe l'accès au clocher, qui devait être un trou percé dans la coupole de croisée, et auquel on accédait par une échelle.
Construction d'une sacristie au début du XVIIIe s.
La sacristie est située au nord de la travée de chœur et de l'abside avec laquelle elle communique par une porte. Dans la fiche de pré-inventaire, Anne-Marie Oursel, qui se fonde peut-être sur un document de la série O des ADSL, écrit que la sacristie a été construite au XVIIIe siècle par François Degeurce, maître menuisier à Vauban. Il n'y a effectivement pas de sacristie lors de la visite de 1677 tandis que, dans le procès-verbal de 1705, on évoque une « sacristie voûtée » du côté nord. De même, le visiteur de 1729 vit « une sacristie voûtée et commode ».
État en 1705 (13)
« Tout le corps de l'église est en bon état, le sanctuaire, le chœur et la sacristie voûtés, la nef lambrissée, les vitres entières et tout le pavé bien tenu. Toute la couverture est de tuiles creuses ».
État en 1729 (14)
L'édifice est en bon état. Les « murailles » sont « bonnes et solides et blanches au-dedans ». Le pavé est « bon et égal ». La couverture a été réparée depuis peu.
Travaux de 1760
Réparation de la couverture et du lambris de la nef. Application d'un enduit blanc aux murs intérieurs. L'adjudicataire des travaux est Jean Royer.
État en 1845 (15)
Le maire remplit la fiche de renseignements statistiques : « L'état dans lequel se trouve l'église nécessiterait de suite des réparations et de plus elle n'est point suffisante pour la population. D'après les devis approximatifs la dépense pour son agrandissement s'élèverait à la somme de 8000 F ».
Travaux de 1857-1858 (16)
Destruction de la nef romane et construction d'une nouvelle nef suivant les plans dressés par l'architecte André Berthier en 1855. Les travaux sont adjugés aux entrepreneurs Robin et Ducarre, le 17/05/1857. Le décompte est dressé le 10/09/1858, et le procès-verbal de réception définitive le 25/07/1859.
Travaux de 1945 (17)
Consolidation des voûtes de la nef.
Travaux de 1962-1969 (18)
Restauration des vitraux et du mobilier.
Sources
- Mention de la paroisse dans un pouillé rédigé à la fin du Xe siècle. Elle appartient à l'archiprêtré de Briant qui deviendra l'archiprêtré de Semur-en Brionnais.- Mention de la paroisse dans un pouillé rédigé à la fin du Xe siècle. Elle appartient à l'archiprêtré de Briant qui deviendra l'archiprêtré de Semur-en Brionnais. • Source : Pouillé 1
- 1055-1080 Geoffroy Il de Semur donne l'église de Briant avec le cimetière et les dîmes (+ l'église de Sarry) au prieuré de Marcigny.Source : Marcigny 3
- 1055-1096 Étienne de Chavannes et sa femme Poncie donnent au prieuré de Marcigny la moitié de l'église de Briant avec le cimetière, la terre appartenant à l'église et ses dépendances, excepté la dîme. Si eux ou leurs enfants embrassent la vie monastique, leur part de dîme reviendra à Marcigny.Source : Marcigny 31Biblio : HAMANN 2000 a- 1055-1096 Ilion, fils de Gales, rend au prieuré de Marcigny la moitié de l'église Saint Nazaire de Briant, avec la chapelle Saint-Jean qu'il tenait des moines (+ l'église de Sarry). Il les rend dans les mêmes conditions que !'archiprêtre Hugues les avait tenues.Source : Marcigny 51Biblio : C0URTEPEE, BEGUILLET 1967, t.3, p. 96-97 écrit : « Cette église fut donnée à Cluny pour le prieuré de Marcigny, par Ilion de Semur, fils de Valon, en 1103 » ; HAMANN 2000 a
- 1095 Le pape confirme à la prieure de Marcigny la possession de l'église de Briant située dans l'évêché d'Autun.Source : Marcigny 269; Bullarium Cluniacense, p. 22Biblio : HAMANN 2000 a
- 1120 Le pape confirme à la prieure de Marcigny la possession de l'église de Briant située dans l'évêché d'Autun.Source : Marcigny 270Biblio : HAMANN 2000 a
Une partie des dîmes se trouvent toujours entre les mains de laïcs qui s'en départissent progressivement au profit du prieuré de Marcigny : - 1090-1125 Hugues des Sertines donne sa part des dîmes. ◦ Source : Marcigny 100 ◦ Biblio : HAMANN 2000 a
- 1090-1125 ◦ Geoffroy des Sertines donne sa part des dîmes. ◦ Source : Marcigny 101 ◦ Biblio : HAMANN 2000 a
- Après 1130 Eldin Tison vend à la prieure de Marcigny sa part des dîmes, puis les lui donne.Source : Marcigny 154 et 192Biblio : HAMANN 2000 a ; CHIZELLE 1991, p. 136 (charte 247)
- Finalement, le prieuré de Marcigny ne possède l'intégralité des droits de dîmes qu'après 1130. Matthias Hamann suppose que l'église ne fut construite qu'après l'unification de tous les droits de dîme au monastère de Marcigny (19).
- 1140 Le pape Innocent Il confirme à l'évêque d’Autun Humbert le droit qui lui appartenait sur l'église de Briant.Source : Autun 7 ; ADSL- G 474Remarque : la nature exacte des droits que l'évêque exerce sur l'église n'est pas connue.
- 1141-1143 Innocent Il invite l'évêque d’Autun Humbert à laisser les moniales de Marcigny en paisible possession des églises de Briant et Sarry.Source : Marcigny 273Biblio : C0URTÉPÉE, BÉGUILLET 1967, t.3, p. 96-97 ; HAMANN 2000 a VAN EECKH0UT 2002, p. 116
- 1142-1143 Innocent Il recommande à l'archevêque de Lyon Amédée, qui lui a écrit à ce propos, de protéger les églises de Briant et Sarry contre les entreprises de l'évêque d’Autun.Source : Marcigny 274Biblio : HAMANN 2000 a; VAN EECKH0UT 2002, p. 116
- 1142-1144 Accord entre l'évêque et la prieure de Marcigny : l'évêque garde ses droits sur l'église de Briant, et les moniales leurs droits sur celle de Sarry.Source : Marcigny 275Biblio : VAN EECKH0UT 2002, p. 116
- 1143-1144 Lucius Il confirme l'accord précédent.Source : Autun 5
- 1144 Célestin Il confirme l'accord à nouveau.Source : Marcigny 276Biblio : C0URTEPEE, BEGUILLET 1967, t.3, p. 96-97; VAN EECKH0UT 2002, p. 116
- 1150 Le pape Eugène Ill confirme à l'évêque d'Autun la possession de l'église de Briant.Source : Autun 6
- Avant 1312 L'église est sous le patronage de l'évêque d'Autun.Source : Pouillé du XIVe- 1677 Visite de l'église par Me Emond Minet et deux échevins sur l'ordre de l'intendant Bouchu et des commissaires du roi chargés des communautés en Bourgogne, et établissement d'un procès-verbal des réparations à faire à l'église.Source : ADSL- 11G 11, série 1Biblio : Fiche de pré-inventaire 1972 (ADSL-5Fi 60) ; CRAY 1966 a, p. 10
- 1692 Visite pastorale de l'église paroissiale Saints-Nazaire-et-Celse, sous l'épiscopat de Gabriel de Roquette. Collateur : l'évêque d'Autun ou la prieure de Marcigny.Source : ADSL- G 941Remarque : le vocable mentionné au XIe siècle est Saint-Nazaire. Il y a ensuite une importante lacune dans les sources entre le XIVe et le XVIIe siècle. L'église apparaît ici sous le vocable des Saints-Nazaire-et-Celse. L'abbé Courtépée écrit que « la première dédicace avait été faite sous le nom de Saint-Julien, et jadis sous celui de Saint-Jean-Baptiste » (20).
- 1705 Visite pastorale de l'église paroissiale Saints-Nazaire-et-Celse par l'évêque d’Autun Bertrand de Senaux.Source : ADSL- G 925Biblio : CRAY 1966 a, p. 15
- 1729 Visite pastorale de l'église paroissiale Saints-Nazaire-et-Celse. Patron : la prieure de Marcigny. Visite effectuée par François Ballard, chanoine de la cathédrale d'Autun, dans le cadre de la visite générale du diocèse par l'évêque Antoine-François de Blitersvich de Montcley.Source : ADSL- G 926, f° 331-332
- 1796-1801 Dans le cadre de la vente des biens nationaux, l'église est achetée en 1796 par des habitants pour assurer sa sauvegarde. Elle est vendue à la communauté paroissiale en 1801.Source : ADSL- 11G 11, 1e sérieBiblio : Fiche de pré-inventaire 1972 (ADSL-5Fi 60)
- 1825 Représentation de l'église sur le cadastre.Source : ADSL- Cadastre napoléonien, section Cl
- 1845 Le maire note dans la fiche de renseignements statistiques : « L'état dans lequel se trouve l'église nécessiterait de suite des réparations et de plus elle n'est point suffisante pour la population. D'après les devis approximatifs la dépense pour son agrandissement s'élèverait à la somme de 8000 F ».Source : ADSL- 0 252Biblio : Fiche de pré-inventaire 1972 (ADSL-5Fi 60)
- 1857-1858 Destruction de la nef romane et construction d'une nouvelle nef suivant les plans dressés par l'architecte André Berthier en 1855. Les travaux sont adjugés aux entrepreneurs Robin et Ducarre le 17/05/1857. Le décompte est dressé le 10/09/1858 et le procès-verbal de réception définitive de 25/07/1859.Source : ADSL- 0 252Biblio : Fiche de pré-inventaire 1972 (ADSL-5Fi 60) ; HAMANN 2000 a
Notes
1 : L’ensemble du texte sur l’église de Briant (historique et description architecturale) a été rédigé en reprenant la notice de : Nicolier, Anelise, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane, thèse de doctorat, Lyon 2, Tome 3, Vol. 1, Corpus, p. 166-182, 2015.
2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Celse_de_Milan
3 : ROSSI, Mario, Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, témoins de l’histoire du peuplement et du paysage, Paris, Publibook, 2010, p. 243
4 : REBOURG 1993-1994, p. 422.
5 : Parmi les auteurs évoquant l'oppidum de Briant, citons Ginet-Donati, BSEB octobre 1933, p. 115 ; DELEAGE 1941 ; REBOURG 1993-1994, p. 422 ; BRUAND 2009, p. 151.
6 : Cluny 1426. Voir BRUAND 2009, p. 56, 334.
7 : DELEAGE 1941, t.l, p. 176-177. Mentions de foires « Actum Briono marcato » : Cluny 910 (954-994) et 1704 (984).
8 : Mention d'un archipraesbyter de Varennis dès le dernier tiers du XIe siècle, par exemple dans Marcigny 13 et 51.
9 : COURTEPEE, BEGUILLET 1967, t. 3; VAN EECKHOUT 2002, p. 23.
10 : COURTEPEE, BEGUILLET 1967, t. 3, p. 96-97. DUBOIS 1904 reprend fidèlement le texte de l'abbé Courtépée.
11 : Ni Raymond Oursel, ni Matthias Hamann ne pensent que les chapiteaux soient romans (OURSEL R. 1956, p. 192-193 ; HAMANN 2000 a.
12 : ADSL- 11G 11, série 1.
13 : ADSL- G 925
14 : ADSL- G 926
15 : ADSL- 0 252
16 : ADSL- 0 252
17 : ADSL - 0 252
18 : Information donnée par une affichette qui se trouvait dans l'église au moment où Anne-Marie Oursel la visita (1972) pour établir la fiche de pré-inventaire.
19 : HAMANN 2000 a et 2000 b, p. 100.
20 : COURTEPEE, BEGUILLET 1967, t. 3, p. 96-97.
Maison forte d’Essertines :
Sur un petit coteau dominant le ruisseau de Mauvière, à 2000 m au nord-est du village. Du château d’Essertines, qui était encore habité dans les années 30, il ne reste maintenant que des ruines. Il se compose d’un corps de logis rectangulaire renaissance, élevé sur trois niveaux et un étage de combles. Il est orienté est-ouest, et ferme la cour au sud. Accolé à son angle sud-ouest se dresse une grosse tour carrée, dont il ne subsiste que deux niveaux. La tour est tronquée en une pente faisant suite à la toiture du corps de logis. Les plafonds, toitures et cheminées n’existent plus. Le château était protégé par une enceinte, qui n’est plus que ruines. Seule une petite partie s’élevait encore au nord du logis, où l’on pouvait voir une archère-canonnière à fente de visée cruciforme (détruite entre 1992 et 1998). (https://gorria.fr/Cecab/cecab.html?)