Eglise de Varenne-l'Arconce

Adresse Le Bourg, 71110 Varenne-l'Arconce, France
Teritoire Le Charolais Brionnais
Coordonnées géographique 4.15848, 46.3384
Paroisse de rattachement
Protection Monuments historiques En Partie
VueGenerale

Présentation

L'église paroissiale est située dans la commune de Varenne-l’Arconce, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Administrativement, la commune de Varenne-l’Arconce fait partie du canton de Chauffailles et de la Communauté de communes de Semur-en-Brionnais. L’église est entièrement romane.

Étymologiquement, le terme Varenne désigne une terre où passait un cours d'eau qui s'est retiré ou a changé de lit, laissant une zone humide, marécageuse. À Varenne-l'Arconce devait couler l’Arconce ou un affluent (2).

Saint Pierre est l’un des deux premiers apôtres appelés par Jésus. Malgré son rôle considérable dans la fondation de l’Eglise, sa vie est mal connue. Il était pêcheur sur le lac de Génésareth avec son frère André. D’abord appelé Simon, l’aîné reçoit du seigneur le nom de Pierre, signe de son rôle dans la construction de l’église à venir. Jusqu’à l’Ascension, sa vie se confond avec celle de Jésus. Après la Pentecôte, l’apostolat de Pierre se déroule en Palestine et en Asie Mineure, où il fait de nombreux miracles et conversions. Chef de la première communauté chrétienne de Jérusalem, il est mis en prison par Hérode, puis délivré par un ange. Vers 44, Pierre part pour Rome, où il reste jusqu’à la fin de sa vie, organisant l’Eglise romaine, dont il aurait été le premier évêque.

Sa mort est située tantôt en 64, tantôt en 67, le même jour que celle de Paul, lors des grandes persécutions de Néron. Pierre aurait été crucifié. Pierre est l’un des saints les plus importants et les plus populaires du christianisme. À la fois « prince des Apôtres », lieutenant du Christ, portier du Paradis au Ciel, il fait l’objet depuis longtemps d’un culte considérable et universel. Après celui de Jean, son nom de baptême est le plus répandu. (3)

Historique

Entre le Xe et le XIIe siècle, de nombreuses terres de Varenne-1' Arconce ont été données à l'abbaye de Cluny et au prieuré de Marcigny.Varenne-l'Arconce est qualifié de villa dans deux chartes clunisiennes du Xe siècle et du milieu du XIe siècle(4), mais aussi dans une charte de 1120 du cartulaire de Marcigny(5). Par ailleurs, Varenne est souvent qualifié de parrochia dans les chartes marcigniennes du XIIe siècle(6).

Dans les chartes clunisiennes, Varenne est localisé deux fois dans le pagus d'Autun, et une fois dans le diocèse d'Autun. À un échelon territorial inférieur, la villa est située à plusieurs reprises dans l'ager ou pagus de Briant, et une fois dans celui de Matour.

Dans le cartulaire de Marcigny, plusieurs chartes rédigées entre le dernier tiers du XIe siècle et la fin du XIIe mentionnent un archipraesbyter de Varennis(7).En effet, au cours du XIe siècle, Varenne succède à Briant à la tête de l'archiprêtré, avant d'être elle-même remplacée par Semur-en-Brionnais.

L'existence d'un prieuré à Varenne-l’Arconce au Moyen Âge est fondée, d'abord, sur les dimensions et le plan développé de l'église, ensuite, sur une source antérieure à 1088 mentionnant la présence d'un claustrum, et enfin, sur un acte postérieur à 1130 signalant, dans une liste de témoins, un prior de Varennis(8).Autant dire que l'histoire de cette communauté monastique nous échappe complètement, car il n’en est plus fait mention avant la fin du XVIIIe siècle. En 2000, Matthias Hamann émet l'hypothèse que le prieuré fut construit entre 1120 et 1130 ; après 1120, en raison de l'usage, à cette date, du terme ecclesia pour qualifier l'église, mais avant 1130, époque à laquelle est mentionné le prieur(9). Matthias Hamann suppose que le prieuré avait une fonction de doyenné. Les sources sont également muettes sur les motifs qui auraient entraîné l'abandon du prieuré.En 2000, Matthias Hamann est le premier chercheur à rassembler l'ensemble des sources des XIe et XIIe siècles relatives à l'église. Dans une note de bas de page, il évoque également les restaurations de la fin du XIXe siècle. C’est également lui qui rédige la notice la plus complète qui sera enrichit par Nicolas Reveyron. L'étude du bâti révèle, selon lui, la présence d'absidioles de part et d'autre de l'abside. En outre, elle permet de proposer une restitution du cloître, et d'identifier l'espace réservé aux paroissiens au sein de l'édifice(10).

Description architecturale

L'église est orientée. Elle possède une nef à trois vaisseaux de trois travées, un transept débordant, une travée de chœur et une abside. À l'extérieur, les parements sont nus, tandis qu'ils sont enduits à l'intérieur. L'église est intégralement bâtie en grès. La pierre de taille est utilisée en façade, pour l'encadrement des baies, les supports et les contreforts.

La façade présente un appareil réglé de pierres de taille, tandis que le reste des élévations possède un appareil assisé de moellons. À l'intérieur, sur les parties de supports ayant perdu leur enduit, des traces droites ou obliques de marteau taillant sont visibles.La façade de l'église est sans doute l'une des plus originales du Brionnais. Elle est composée de trois parties correspondant à chacun des vaisseaux de la nef. Les bas-côtés sont éclairés par une baie en plein-cintre et disposent également d'une ouverture sous comble. C'est la partie centrale de la façade qui se distingue de celle des autres églises, d'abord, car elle possède 3 niveaux de baies et non 2, ensuite parce que sa composition est plus complexe.Les niveaux sont très nettement délimités par des moulures. Chaque niveau est percé d'une ouverture, toutes alignées sur le même axe, le portail au premier niveau, et une baie en plein-cintre aux niveaux supérieurs. La baie qui surmonte le portail est encadrée par deux colonnes et deux pilastres cannelés qui s'élèvent sur toute la hauteur du niveau. Entre ces supports, figure une petite arcature qui rappelle le motif des arcatures et lésènes. Une telle composition ne trouve pas d'équivalent en Bourgogne, et elle semble s'inspirer des façades de l'Ouest de la France, notamment de la Saintonge.

Le vaisseau central possède un niveau d'élévation : les grandes-arcades. Elles sont en cintre brisé, à double rouleau, et portées par des piles composées formées d'un noyau cruciforme flanqué de colonnes engagées, sauf sur la face donnant dans le bas-côté. La colonne donnant dans le vaisseau central monte de fond, appuyée contre un dosseret, pour recevoir la retombée de l'arc doubleau, à double rouleaux. Le vaisseau est couvert d'une voûte en berceau brisé. Les bas-côtés sont étroits. Chaque travée est percée d'une baie en plein-cintre et à double ébrasement. Les bas-côtés sont voûtés d'arêtes sur des doubleaux en plein-cintre. Le doubleau est porté, d'un côté, par le noyau de la pile composée et, du côté du mur gouttereau, par un pilastre.

Les quatre arcades qui encadrent la croisée du transept sont en cintre brisé et à double rouleau, et elles sont portées par des piles identiques à celles de la nef. La croisée est couverte par une coupole sur trompes, et un oculus est percé au nord et au sud dans les reins de la coupole. Les bras du transept possèdent chacun deux baies en plein-cintre, et ils sont voûtés en berceau brisé.

La croisée du transept ouvre sur la travée de chœur, dont les murs latéraux présentent une arcade murale en plein-cintre percées d'une baie en plein-cintre également. La travée est couverte par quatre lunettes en pénétration dans un berceau.

Une arcade en plein-cintre sépare la travée de chœur de l'abside. Le fond de cette dernière s'anime d'une arcature de cinq arcs portée par un mur bahut. Les arcs sont en plein-cintre et sont portés par des colonnettes appuyées contre des dosserets. Chaque colonnette est surmontée par un pilastre cannelé, lequel porte la moulure qui marque la naissance du cul­de-four. Les trois arcs centraux sont plus grands et percés chacun d'une baie en plein­ cintre

Le plan des parties orientales de Varenne-1'Arconce est exceptionnel dans les diocèses bourguignons. En effet, dans les diocèses d’Autun et Chalon, les églises dont les nefs ont trois vaisseaux possèdent un chevet doté d'au moins une abside et deux absidioles.L'originalité du plan de l'église de Varenne-1' Arconce pourrait s'expliquer par une transformation de l'édifice au cours de son histoire. C'est l'hypothèse qu'émet Nicolas Reveyron : sur les parements extérieurs des murs orientaux des bras du transept, il lit les traces de la présence d'absidioles qui auraient encadré la travée de chœur(11).

Le clocher, de plan carré, s'élève à la croisée du transept. Il comprend une souche aveugle et deux niveaux de baies. Ces deux niveaux sont parcourus, sur chaque face, de trois fines colonnes engagées : une au centre et deux latérales. Le niveau inférieur possède deux baies en plein­ cintre et à double rouleaux par face. Le rouleau interne est porté par des colonnettes à chapiteaux sculptés, dont le tailloir se poursuit sur le nu du mur sous la forme d'une moulure qui fait bague sur les colonnettes engagées, et ceint ainsi l'ensemble de la tour. De la même manière, une seconde moulure sépare le premier niveau de baies du second en faisant bague sur les colonnettes. Chaque face du deuxième niveau est percée de deux baies géminées en plein-cintre et surmontées chacune d'une voussure en plein-cintre. Là encore des colonnettes à chapiteaux sculptés assurent la retombée des arcs. On retrouve également la moulure filant au niveau des tailloirs. Une dernière moulure se situe au-dessus des baies, elle est surmontée par trois assises de pierres qui portent la corniche soutenue par des modillons.

Sur un relevé effectué par l'architecte Selmersheim en 1878, nous voyons que le clocher avait alors un niveau supplémentaire comportant deux baies par face(12). La forme carrée des baies indique qu'il ne s'agissait pas d'un niveau roman mais d'un ajout postérieur. Ce niveau sera détruit à la fin du XIXe siècle.

En conclusion

En 1045, Artaud de Briant et sa sœur donnent à Cluny l'église de Varenne-1'Arconce avec les oblations et les droits perçus lors des baptêmes et pour la sépulture ; l'église est alors paroissiale. Cependant, à la fin du XIe siècle, un acte est conclu dans le cloître de Varenne (in claustra) et, dans la première moitié du XIIe siècle, un certain Robertus prior de Varennis est mentionné dans une charte. Ce sont les seules sources textuelles relatives à l'existence du prieuré. L'édifice roman est conservé en élévation : son plan comprenant une nef à trois vaisseaux et ses dimensions, bien supérieures à la plupart des églises paroissiales de la région, constituent des preuves supplémentaires, étayant l'hypothèse selon laquelle l'église avait une fonction prieurale. Une étude archéologique du bâti, réalisée par Nicolas Reveyron, a permis de restituer la position des bâtiments conventuels au sud de l'église. Elle communiquait avec eux par deux portes, la première percée dans le mur gouttereau de la nef, la seconde dans le bras du transept. Au centre du mur gouttereau nord, un chaînage signale l'emplacement d'un mur qui devait couper le bas-côté en deux. L'hypothèse a été émise que la moitié occidentale du bas-côté était réservée aux paroissiens, le reste de l'édifice étant occupé par les moines : l'édifice possédait donc une double fonction, paroissiale et monastique.

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Plans architecturaux

  • CoupeLongitudinale
  • CoupeTransversaleEtPortailSud
  • FacadeNord
  • FacadeOuestEtEst
  • FacadeSud
  • PlanAuSol

Décor & mobilier

Hormis la statuaire en plâtre, de style Saint-Sulpice, l’église de Varenne l’Arconce est riche en mobilier de grande qualité. On découvre de belles statues en bois polychrome : dans le bras droit du transept, un grand Christ d’allure hiératique, en bois polychrome, daté du XIIIe siècle, qui a été restauré et est visible au musée du Hiéron à Paray-le-Monial, en attendant la restauration complète de l’intérieur de l’église. Également, une Vierge en bois doré (XVIIIe siècle), et une statue de saint Pierre, en bois doré, est de la même époque. Dans la nef, à différents emplacements, on remarque quatre statues en bois polychrome, du XVIe siècle, représentent successivement saint Sébastien percé de flèches, saint Roch, guérisseur de la peste, saint Denis martyr, et saint Côme, patron des médecins. Ces statues ont été entièrement restaurées.

Dans les bras de transept sont logés deux autels mineurs : à droite, celui de la Vierge ; à gauche, celui de saint Pierre, patron de la paroisse. Tout proche de cet autel, une grande toile peinte (fort dégradée) représente la remise des clefs de l’Eglise à l’apôtre Pierre. Une autre grande toile, d’un style identique, semble représenter l’apparition de la Vierge du rosaire à saint Dominique. Ces deux toiles, du XVIIe siècle, sont en restauration et seront replacées dans l’église après la restauration de l’intérieur (2023-2024).

Deux belles pentures en fer forgé (XIIIe siècle) du portail d’entrée sont classées au titre des Monuments historiques.

La sculpture

Matthias Hamann a montré les liens unissant la sculpture des chapiteaux de Varenne-1'Arconce avec celle des chapiteaux de la nef d'lguerande et de la travée de chœur de Saint­ Nicolas de Marcigny. Mais cette église est riche de multiples influences, et son décor, comme son architecture, témoigne d'une grande originalité.

Mobilier classé ou inscrit :

  • Classé le 18/11/1970 : Saint Roch, bois polychrome, fin 16ème siècle.
  • Classé le 18/11/1970 : Saint Côme, bois polychrome, début 16ème siècle.
  • Classé le 18/11/1970 : deux pentures en fer forgé, 13ème siècle.
  • Classé le 18/11/1970 : Christ en croix, bois polychrome, 13ème siècle.
  • Inscrit le 08/03/1978 : Saint Antoine, statue, bois polychrome, 16ème siècle, volé.
  • Inscrit (séance du 08/12/1999) : La remise du rosaire à Saint-Dominique, huile sur toile, 17ème siècle.
  • Inscrit (séance du 08/12/1999) : La remise des clefs à Saint Pierre, huile sur toile, 17ème siècle.

  • AutelDeLaVierge
  • AutelDeSaintPierre 1
  • AutelDeSaintPierre 2
  • AutelMajeur
  • Baptistere
  • Benitier 1
  • Benitier 2
  • Blason
  • CheminDeCroix
  • ChristEnCroixBois13eSiecle 1
  • ChristEnCroixBois13eSiecle 2
  • ChristEnCroixBois13eSiecle 3
  • Console
  • CroixDeConsecration 2
  • CroixdeConsecration
  • Crucifix
  • DetailAutelDeLaVierge 1
  • DetailAutelDeLaVierge 2
  • SacreCoeur
  • Sacristie 1
  • Sacristie 2
  • Sacristie 3
  • SaintAntoineDePadoue
  • SaintAntoineErmite
  • SaintCome
  • SaintDenis
  • SaintJoseph
  • SaintRoch
  • SaintSebastien
  • TableauAssomptionDeLaVierge
  • TableauDeSaintPierreRecevantLesCles
  • TableauDonationDuRosaireASaintDominique
  • TracesDePeinturesMurales 1
  • TracesDePeinturesMurales 2
  • TracesDePeinturesMurales 3

Etat, rénovation, classement

État en 1690 (13)

Le curé indique que la couverture est en très mauvais état, en raison des « vents impétueux ».

État en 1695(14)

Le curé signale que la voûte du chœur « menace une ruine entière ».

État en 1696(15)

Le curé écrit que les paroissiens n'ont pas les ressources nécessaires pour financer les réparations de la couverture.

État en 1697(16)

Le curé indique avoir fait réparer la couverture « qui était en très méchant état ».

État en 1729(17)

Les murs ont besoin d’être « crépis et blanchis ». Le pavé et les vitres sont à reprendre. « La couverture de l'église qui est de tuiles creuses a besoin d'être retouchée en quelques endroits où il pleut ». Les arcs de certaines baies ont besoin d'être réparé à la clé.

Travaux de 1774(18)

Le 26/04/1774, adjudication de travaux à l'entrepreneur [Mamessier] pour 720 livres, suivant un devis dressé le 14/10/1773 par Léonard Pommier. Le devis s'élevait à 2512 livres mais les habitants le jugeant trop important l'ont fait réviser.

Le devis prévoit de :

  • placer l'échelle montant au clocher contre l'arcade de la chapelle Saint-Denis;

  • reprendre le pavé de la nef et rehausser le sol de 6 pouces (environ 16 cm);

  • boucher des trous de boulin datant de la construction ;

  • crépir, enduire, blanchir les murs intérieurs + peindre les six piliers de la nef « couleur pierre de taille », et les joints en blanc prévu au devis, mais refusé par les habitants sous prétexte que l'église « n'a jamais été enduite», en revanche, ils acceptent l'enduction des voûtes, là où des gouttières les avaient endommagées;

  • réparer la charpente prévu au devis, mais les habitants rappellent que « l'église fut recouverte à taille ouverte» sept ans auparavant, et que les quelques gouttières qui sont apparues depuis doivent être dues à des pierres ayant chutées du clocher;

  • « relever deux pierres servant de clef à deux voûtes d'arcade qui ont baissé d'environ 2 pouces » (environ 5,4 cm);

  • pose de deux vitraux neufs et éclaircissement des vitraux existants;

  • dans la pièce 33, il est écrit: « On ouvrira les six fenêtres de la nef qui sont bouchées», mais dans la pièce 42, il est écrit:« Il faut boucher six vitraux», et plus loin : « Il convient de boucher quelques petites fenêtres inutiles pour l'éclairer».

Travaux de 1876 (19)

 Lors du conseil municipal du 19/07/1874, le maire expose « que l'église et surtout le clocher, qui peuvent dater du XIe siècle, menacent une ruine complète et demandent les plus urgentes réparations. En effet, les petites voûtes des collatéraux sont profondément lézardées ; les arcs doubleaux correspondant à ceux de la grande nef se sont ouverts et les clefs de voûtes dépassent l'arc de [0,07 ml, laissant au-dessus d'elles un espace vide, et ce mouvement correspond extérieurement d'un mouvement des contreforts dont le sommet surplombe la base de plus d'un décimètre, et ces contreforts n'ont plus la résistance convenable ; les pierres taillées qui les forment sont complètement disjointes, le mortier est entièrement tombé, en sorte qu'elles ne forment plus qu'un amas de pierres posées les unes sur les autres sans liaison. Il y a donc nécessité à démolir et à refaire complètement ces contreforts[...]. Quant au clocher, les murs en ont été ébranlés par le beffroi qui a été placé au sommet et appuyé sur la retraite du 3e étage, de sorte que les murs sont entièrement disloqués, et le mouvement des cloches en fait tous les jours disjoindre les pierres ; les arcs des fenêtres se sont ouverts et les clefs de voûtes sont descendues. Il devient donc indispensable si l'on ne veut voir tomber le clocher de le rejointoyer tout entier au ciment à l'intérieur et à l'extérieur, de refaire le beffroi dont les bois sont aussi disjoints et de le descendre à un étage inférieur ».

Un devis est dressé par Gabriel Rotival le 08/07/1874. Dans un courrier daté du 24/02/1875, il explique qu'il renonce à démolir le dernier niveau du clocher, car cela entraînerait un surcoût très important, cette démolition répondrait à un but purement esthétique, alors que le projet de Rotival ne concerne que les « réparations indispensables à la solidité et à la conservation de l’église ».

Les travaux sont adjugés le 16/01/1876 à Benoît Bernigaud. Un procès-verbal de réception provisoire est établi le 25/11/1876.

Travaux de 1882-1885(20)

L'église est classée au titre des Monuments historiques le 05/08/1878, et le Ministre de l'instruction publique et des Beaux-arts confie à l'architecte Antonin-Paul Selmersheim le soin de rédiger un devis des réparations les plus urgentes à faire à l'édifice, « en ne comprenant qu'à titre de renseignement, le rétablissement de l'étage supérieur du clocher ». Selmersheim rend son rapport et un devis au mois de juillet 1880 :

  • terrassement du sol autour de l'église,

  • démolition et reconstruction de l'ensemble des contreforts en leur donnant une saillie supplémentaire de 0,30 m. Les ressauts que les contreforts présentent actuellement résultent de cette restauration. À l'origine, ils étaient droits, comme on le voit sur les relevés effectués en 1878, et comme en témoigne Joseph Déchelette : « Les contreforts sont actuellement à triple ressaut, mais cette forme leur a été donnée à la suite de la dernière restauration : primitivement, ils montaient droits jusqu'à la corniche, faite d'une tablette à modillons sculptés »(21).

  • reprise des soubassements,

  • reprise des murs(« remaillage et rejointoiement ») intérieurs et extérieurs et des voûtes,

  • reprise des piles et arcs doubleaux,

  • reprise des corniches et remplacement d'une partie des modillons,

  • reprise de l'encadrement des baies,

  • reconstruction d'une partie du pignon du chœur et bouchage d'une baie en moellon,

  • restauration du portail (pose de pierres de grès neuves},

  • enlèvement des badigeons à l'intérieur sur les murs, les piles et les voûtes,

  • abaissement des combles des bas-côtés,

  • réparations à la couverture,

  • remise en état des deux étages inférieurs du clocher; souche : 2/3 des blocs des angles nord-ouest et sud-ouest sont à remplacer par des blocs de grès neufs, tous les bandeaux sont à changer en pierre de Saint-Maurice, remplacement d'l/4 des chapiteaux et de la moitié des bases en grès; niveau supérieur: dépose et reconstruction des colonnettes en grès, pose de pierres neuves dans les piles intermédiaires, ¾ des archivoltes sont reconstruites en pierres de grès neuves,

  • reconstruction du troisième étage du clocher (en grés) détruit par un incendie et rétablissement d'une flèche carrée couverte en ardoises surmontant cet étage ; cela implique la « démolition de l'étage supérieur actuel » et la sculpture de 40 chapiteaux et de 80 griffes pour les bases des supports.

L'inspecteur général Victor Ruprich-Robert dépose à la Commission supérieure un avis favorable concernant cette restauration, à la réserve du projet de surélévation du clocher, refusé en raison de la trop grande faiblesse des piles du transept. La surélévation du clocher ayant été abandonnée, le legs du curé destiné à cette opération fut employé, en 1884, pour la construction d'une tourelle d'escalier pour l'accès au clocher. Le devis fut rédigé par Selmersheim576. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur André Robin, en 1882, et ils sont supervisés par Gabriel Rotival. Un décompte est établi le 12/11/1885, et le procès-verbal de réception définitive le 14/11/1885.

Travaux de 1887 (22)

Le curé fait remplacer « deux mauvais autels construits avec des briques et du plâtre, par deux autels en pierre ». Il agit sans l'autorisation des Monuments historiques et se justifie : « Comme je ne faisais qu'enlever un briquetage sans dégrader les murs de l'édifice, j'ai cru pouvoir agir sans autorisation ».

État en 1894 (23)

Joseph Déchelette écrit : « L'intérieur de l'église attend maintenant des travaux de restauration qui débarrasseront les murs de l'affreux badigeonnage dont on les a revêtus et consolideront quelques arcs déformés ».

Travaux de 1896 (24)

Le conseil municipal (délibérations du 12/04/1896) alloue une somme pour la réparation du dallage de l’église ; nous n'avons pas la preuve que ces travaux ont été exécutés.

Travaux de 1906(25)

Un devis pour l'entretien de la couverture de la nef est dressé par l'architecte Étienne Paszkowicz, et approuvé le 25/01/1906. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur Jean-Louis Mazille. Le décompte est établi le 07/12/1906. Les travaux sont supervisés par I' ACMH Louis Sauvageot.

Travaux de 1924(26)

L'architecte Paul Gélis présente un devis le 27/12/1923 pour la consolidation et le rejointoiement de la base des murs. Ces travaux sont effectués après le déblaiement du cimetière ancien, qui a entraîné un abaissement du niveau de sol extérieur, au nord de l'église.

Travaux de 1970(27)

Devis présenté par l'architecte Maurice Berry, le 22/01/1969, pour la restauration des couvertures. Travaux exécutés en 1970.

Travaux de 1973, 1975 et 1979(28)

En 1973, réfection de la couverture du clocher et des bas-côtés de la nef, sous la conduite de l'architecte Maurice Berry. Les tuiles utilisées pour les bas-côtés sont trop légères, et il faut fréquemment les remettre en place. En 1975, pour remédier à ce problème, les tuiles du bas-côté sud sont attachées avec des crochets. En 1979, l'architecte Michel Jantzen propose de faire de même pour le bas-côté nord.

État en 1979(29)

Dans une délibération du conseil municipal datée du 16/09/1979, « le maire soucieux de l'état de délabrement dans lequel se trouve l'intérieur de l'église fait part au conseil de son désir d'en envisager la remise en état ». Le conseil municipal décide « de demander le concours de l'Agence des Bâtiments de France pour l'étude d'une éventuelle restauration ».

Travaux de 1988(30) Entretien de la couverture.

Travaux de 1994(31) Réfection de la couverture.

Travaux de 1999(32)

En 1996, I'ACMH Frédéric Didier rédige une étude préalable d'assainissement et de sauvegarde extérieure. L'église « souffre depuis longtemps d'une humidité intérieure qui se présente sous la forme de larges taches vertes sur les murs, les voûtes et les piliers »(33). Les travaux se déroulent entre octobre 1998 et juillet 1999, ils concernent :

  • la reprise des couvertures,

  • le rejointoiement dans différentes parties de l'édifice pour assurer l'étanchéité,

  • la pose d'un drain périphérique,

  • la reprise des vitraux,

  • la restauration de la porte,

  • la pose de volets aux baies des combles de la façade ouest,

  • la pose de filets anti-pigeons sur les baies du clocher.

La pose du drain a fait l'objet d'une surveillance archéologique. Une tranchée a été creusée autour de l'église pour installer un tuyau drainant et un tuyau pour la collecte des eaux pluviales (tranchée large de 0,80 m et profonde de 0,60 m ; au nord de l'abside sondage plus large, de 1,10 m). Les fouilles ont mis au jour de nombreuses sépultures, et le départ de deux murs perpendiculaires au mur gouttereau sud et antérieurs à l'église.

Étude de 2001(34)

Étude préalable de Frédéric Didier pour la restauration et la remise en valeur intérieure.

Travaux de 2004(35)

Campagne de sondages en recherches de vestiges de peintures murales, par Juliette Rollier­ Hanselmann.

État en 2010(36)

Une rencontre a lieu, sur le terrain, le 07/06/2010 entre le maire et la CRMH afin de programmer la restauration et la remise en valeur intérieure de l'église. Il est constaté que « la présentation intérieure du monument souffre beaucoup du contraste entre des zones qui conservent de larges plages d'enduits et de badigeons (de diverses campagnes) et des éléments de pierres de taille remplacés au cours du XXe siècle sans restitution du décor de faux-marbre XIXe, d'où un effet de damier disgracieux ».

Les travaux de restauration de tout l’intérieur de l’église ont commencé en juin 2023 et vont durer au moins deux ans.

Visites

L’église est d’ordinaire ouverte, et donc libre de visite.
Pour plus de renseignements, contacter la mairie.
Le Bourg 71110 Varenne-l’Arconce / Tél : 03 85 25 84 23
Courriel : mairie.varenne-l-arconce@wanadoo.fr

L’église est à priori accessible aux personnes à mobilité réduite.

Association engagée

Association de Sauvegarde de l’église de Varenne-l’Arconce (ASEVA)

Mairie, 71110 Varenne-l’Arconce

mihran.amtablian@free.fr

Inconographie ancienne

  • ChristEnCroix

Plans cadastraux

  • CadastreAncien
  • CadastreModerne

Propriétaire contact

Commune de Semur-en-Brionnais

Tél : 03 85 25 02 94

Courriel : mairie.semur.en.brionnais@wanadoo.fr

Patrimoine local

Moulin-l’Arconce (sur la comme de Poisson)

La maison forte de Moulin est bâtie au fond de la vallée où coule l’Arconce, juste au bord de la rivière qui pouvait être traversée par un gué pavé, qui se situait en amont de la passerelle actuelle.

Avant sa démolition partielle, effectuée dans le premier quart du XXe siècle, elle avait encore belle allure. Construite sur un plan quadrangulaire d’environ 30 par 40 m, elle possédait accolée sur son angle nord-est, une grosse tour circulaire, élevée sur quatre niveaux dont les deux premiers sont voûtés.

La muraille à la base a une épaisseur de 1,80 m. Au premier étage se trouve une cheminée, un évier en pierre et, encastré dans le mur, une colonne d’évacuation des eaux usées. Deux ouvertures rondes, ébrasées sur l’intérieur, de part et d’autre de la porte, servent de meurtrières. Une grande fenêtre éclaire la pièce.

Dans les parties supérieures, sont visibles quelques petites meurtrières. Une autre tour circulaire, beaucoup plus petite, est accolée à l’angle sud-ouest. Elle est élevée sur cinq niveaux. Le premier niveau, sous le sol, est voûté. Plutôt qu’une oubliette, il s’agit d’un silo ou d’une réserve pour la nourriture. Les autres niveaux sont planchéiés. Au quatrième, se trouve le pigeonnier dont les cases carrées sont faites en carreaux. Ces deux tours, qui ont perdu leurs toitures coniques, sont encore existante. Une échauguette, détruite aujourd’hui, était accolée à l’angle nord-est. A l’origine, la maison-forte possédait quatre ailes, enserrant une petite cour, où se trouvait le puits.

L’aile ouest a été démolie, à une époque non connue, pour ouvrir la cour sur l’extérieur. Il n’en restait qu’une avancée, élevée sur trois niveaux et un étage de comble, contre l’aile sud, élevée elle aussi sur trois niveaux et un étage de comble. Au milieu de celle-ci, une ouverture sous voûte, pourrait correspondre à l’ancienne entrée dans la cour intérieure. Au rez-de-chaussée, une petite pièce voûtée avec une grosse pierre d’évier est encore visible.

Les ailes est et nord étaient élevées sur deux niveaux et un étage de comble, avec des toitures très élevées. Trois jacobines se trouvaient sur l’aile est qui servait de corps de logis, dont deux baies permettaient d’accéder à l’extérieur sur une terrasse, reposant sur des voûtes. A l’angle intérieur des deux ailes, s’élevait une tour d’escalier polygonale, avec une entrée surmontée d’un tympan. Les communs s’élevaient au nord-ouest à partir de l’échauguette, avec une petite tour circulaire, élevée sur deux niveaux, et percées de trois archères-canonnières, à l’angle nord-ouest.

L’aile ouest se composait d’un bâtiment agricole et une grande écurie, séparés au milieu par une petite ruelle, avec une porte extérieure dont la clé de voûte porte la date de 1603. Un moulin et une tuilerie se trouvaient contre le canal de dérivation des eaux de l’Arconce. La rivière pouvait être traversée par un gué pavé qui se situait en amont de la passerelle actuelle. Le site, vendu au début du XXe siècle comme carrière de pierres, n’est plus aujourd’hui qu’un amas de ruines. Une partie des pierres a servi de fondations aux maisons d’un lotissement à Paray-le-Monial et pour les pistes du camp d’aviation de Saint-Yan. Les plus belles pièces sculptées furent achetées par le baron du Marais pour construire une nouvelle aile à son château de Chaumont. Furent ainsi réutilisées et sauvées les fenêtres à meneaux, deux cheminées monumentales et la tour d’escalier polygonale.

La maison forte, à l’origine, était entouré d’un fossé qui n’est plus visible maintenant. La tour sud-ouest possédait deux ouvertures, au troisième niveaux, qui donnaient sans doute, à l’origine, sur un chemin de ronde, le long de l’aile ouest et sud. Les murailles extérieures mesurent environ entre 1,75 et 1,45 m d’épaisseur. Le site possède également ses légendes, celle des oubliettes dans une tour, et deux souterrains, qui rejoignaient le château de Busseuil et celui de l’Etang.

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Sources

- 1045 Artaud de Briant et sa sœur Eldeburge donnent à l'abbaye de Cluny une église dédiée à la Vierge Marie et à saint Pierre, située in episcopatu Augustodunensi, in pago Briennensi, in villa Varėna. La donation sera effective après leur mort. Ils cèdent d'ores et déjà les oblations et les droits perçus pour les baptêmes et les inhumations : et in presenti damus in vestituram offerendam et baptisterium et sepulturam. La donation comprend également de nombreuses terres de Varenne-I'Arconce. Source : Marcigny 277 + Cluny 2874 (daté par l'éditeur de 1031-1060) Biblio :C0URTEPEE, BEGUILLET 1967 (1e éd. 1774), t. 3, p. 143 ;CHARMASSE 1909, p. 111 ; J.-B. Derost, dans BSEB août 1927, p. 252 ; Fiche de pré-inventaire 1972 (ADSL - 5Fi 554) ; HAMANN 2000 a ; REVEYR0N 2008 a, p. 5 ; BRUAND 2009, p. 327, 341 ; REVEYRON 2009 b, p. 153; REVEYR0N 2010 b, p. 23.

- 1055-1057 Privilège de Victor Il à l'abbaye de Cluny : ln episcopatu verà Augustodunensi [...] Ecclesiam de Varennis sicut Arta/dus dedit cum omnibus suis pertinentiis. Source : Bullarium Cluniacense, p. 13 Biblio : HAMANN 2000 a ; REVEYRON 2008 a, p. 5

- 1055-1096 Garnier d'Aloselle donne des biens au prieuré de Marcigny, et l'acte est conclu dans le cimetière de Varenne-I' Arconce : Or cette donation a esté faite à Varennes dans le cimetière. Source : Marcigny 36 Biblio : HAMANN 2000 a

- Av. 1088 Le seigneur de Semur, Geoffroy Ill, fait une donation au prieuré de Marcigny, et l'acte est conclu dans le cloître de Varenne-I' Arconce : sequens Varennis in claustra coram [...]. Source : Marcigny 13 Biblio : HAMANN 2000 a ; REVEYRON 2008 a, p. 5

- 1095 Urbain Il confirme à la prieure de Marcigny la possession de I'ecclesia de Varennis, dans le diocèse d’Autun. Source : Marcigny 269; Bullarium Cluniacense, p. 22 Biblio : HAMANN 2000 a

Remarque : il faut en conclure qu'à une date indéterminée, entre 1057 et 1095, l'abbaye de Cluny a donné l'église de Varenne-I' Arconce à son prieuré de Marcigny. L'abbé Courtépée date ce transfert de 1094(37).

- 1096 Dans une charte de donation faite par Hugues Damas au profit du prieuré de Marcigny, un certain Lambertus praesbyter de Varennis figure parmi les témoins. Source : Marcigny 119

- 1120 Calixte Il confirme à la prieure de Marcigny la possession de vil/am quae dicitur Varennis cum ecclesia, dans le diocèse d’Autun. Source : Marcigny 270 Biblio : HAMANN 2000 a

- Ap. 1130 Hugues de Sivignon vend des biens au prieuré de Marcigny. Parmi les témoins figure Robertus prior de Varennis. Source : Marcigny 197

- XIVe Mention de la paroisse Varene Briennensis. Patron : prieur de Marcigny. Source : Pouillé antérieur à 1312 Biblio : OURSEL R. 1956, p. 308 ; Fiche de préinventaire 1972 (ADSL- 5Fi 554)

- 1637-1655 Le prieuré de Varenne-en-Brionnais dépend de l'abbaye de Saint-Rigaud. Source : ADSL- H 164

- 1690-1697 Mémoires donnés par le curé de Varenne-en-Brionnais à l'évêque d’Autun en 1690, 1695, 1696, 1697. Source : ADSL- 2G 1/65, 68-70

- 1692 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre de Varenne-en-Brionnais, sous l'épiscopat de Gabriel de Roquette. Patron : la prieure de Marcigny. Source : ADSL- G 941.

- 1729 Visite pastorale de l'église Saint-Pierre-es-Liens de Varennes-en-Brionnais. Patron : la prieure de Marcigny. Visite effectuée par Lazare Thiroux, chanoine de la cathédrale d’Autun, dans le cadre de la visite générale du diocèse par l'évêque Antoine-François de Blitersvich de Montcley. Source : ADSL- G 926 f0 383-384 Biblio : Fiche de pré-inventaire 1972

- 1757 Réponse donnée par le curé de Varenne-en-Brionnais lors de l'enquête lancée pour établir la carte de Cassini : « Le clocher est sur une petite élévation, il est carré et la flèche est assez élevée ». Source éditée : DESSERTENNE, GEOFFRAY (éd.), 2010, p. 180

- 1878 L'église est classée au titre des Monuments historiques, le 5 août 1878 Source : MAP -81/71/48

Sources iconographiques

- XVIIIe Représentation de l'église sur un atlas terrier du prieuré de Marcigny. Source : ADSL- H 1680

- 1825 Représentation schématique de l'église sur le cadastre. Source : ADSL- cadastre napoléonien, parcellaire B1, n° 165

- 1878 Relevés en plan, coupe et élévation, effectués par l'architecte Selmersheim (01/03/1878}, en vue du classement de l'église au titre des Monuments historiques. Source : MAP-82/71/1017

- Fin XIXe Photographie de l'église par le frère Maxime Dubois. Source : ADL- 8 Fi 141 (cote numérisée 380)

- 1992 Relevés de l'église en plan, coupe et élévation par l'université technique de Gdansk (faculté d'architecture). Source : CEP

Notes

1 : L’ensemble du texte sur l’église de Varenne-l’Arconce (historique et description architecturale) a été rédigé en reprenant la notice de : Nicolier, Anelise, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane, thèse de doctorat, Lyon 2, Tome 3, Vol. 3, Corpus, p. 336-362, 2015.

2 : Rossi, 2010, p. 546.

3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_(ap%C3%B4tre)

4 :Cluny 1426 ; Cluny 2874.

5 : Marcigny 270.

6 : Marcigny 192, 194, 201, 202.

7 : Les mentions de !'archiprêtre dans le Cartulaire de Marcigny :

  • L'archiprêtre Guillaume cité entre 1065 et 1102 : chartes 13, 44, 61, 77, 79, 119, 282.

  • L'archiprêtre Hugues cité dans la deuxième moitié du XIe siècle et durant le premier tiers du XIIe siècle : charte 51 et 198.

  • L'archiprêtre Pierre cité en 1102 : charte 288. Voir aussi CHIZELLE 1992, p. 25

8 : Marcigny 13 et 197.

9 : HAMANN 2000.

10 : REVEYRON 2009 et 2010.

11 : REVEYRON 2008 ; 2010, p. 23-24. N. Reveyron, dans HUGUES DE SEMUR 2009, p. 153-155.

12 : Ce niveau est décrit par Joseph Déchelette : « Au sommet du clocher on avait disposé un crénelage en maçonnerie ; de plus en murant jusqu'à mi-hauteur les fenêtres basses du beffroi, on avait obtenu un second rang de créneaux [...]. C'est probablement pendant les guerres de la Ligue, que l'on eut plus particulièrement recours à ce procédé expéditif de fortification » (J. Déchelette, dans THIOLLIER 1894).

13 : ADSL- 2G 1.

14 : ADSL - 2G 1.

15 : ADSL - 2G 1.

16 : ADSL - 2G 1.

17 : ADSL - G 926, f0 383-384.

18 : ADSL- C 386, notamment les pièces 33, 42, 45 et 46.

19 : MAP - 81/71/48 ; ADSL- O 2289. Travaux mentionnés dans la fiche de pré-inventaire établie en 1972.

20 :MAP - 81/71/48 ; ADSL - 1T 275 et O 2289. Fiche de pré-inventaire 1972 ; DURIX C. 1993, p. 116.

21 : J. Déchelette, dans THIOLUER 1894.

22 : MAP - 82/71/1017 ; ADSL- O 2289.

24 : J. Déchelette, dans THIOLLIER 1894, p. 68.

25 : ADSL- 1T 275.

26 : MAP - 82/71/1017 ; ADSL- O 2289.

27 : ADSL- 1T 275.

28 : J. Déchelette, dans THIOLLIER 1894, p. 68.

29 : ADSL- 1T 275.

30 : DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection.

31 : DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection.

32 : DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection ; voir aussi /'Étude préalable d'assainissement et de sauvegarde extérieure proposé par F. Didier en juillet 1996 (une copie conservée au CEP); le Dossier documentaire et des ouvrages exécutés rédigé par F. Didier en mai 2000; Patrick Chapelain, DFS de surveillance de travaux, AFAN, 1999 (DRAC Bourgogne - SRA : 71.554 RAP 001).

33 : F. Didier, Étude préalable, 1996.

34 : DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection.

35 : Rapport consultable dans DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection.

36 : DRAC Bourgogne - CRMH - Dossier de protection.

37 :COURTEPEE, BEGUILLET 1967, t. 3, p. 143.